Parcoursup : une loterie qui renforce les inégalités sociales

Aujourd’hui, depuis 18 heures, près de 400 000 futurs bacheliers et étudiants se retrouvent sans réponse à leurs vœux. Cela représente environ 50 % des candidats inscrits à Parcoursup, la nouvelle plateforme d’accès à l’enseignement supérieur. Ce chiffre extrêmement préoccupant plonge des centaines de milliers de familles, parents et lycéens, dans l’attente angoissée et incertaine du résultat en pleine période de préparation du baccalauréat.

Le Parti socialiste partage leurs préoccupations et exige du gouvernement des réponses. Avec cette réforme, le gouvernement a suscité des attentes légitimes. Cette réforme, précipitée et sans moyens suffisants, ressemble à bien des égards à une gigantesque improvisation.

Cette sélection se fait dans une totale opacité, les critères différant d’une université à l’autre.

Avant, les étudiants choisissaient leur formation. Désormais, ce sont les formations qui choisissent leurs étudiants. Pour la première fois, l’obtention du baccalauréat n’est plus un passeport pour l’enseignement supérieur.

Le Parti socialiste dénonce l’abandon de l’ambition républicaine d’une université pour tous. La priorité n’est plus donnée à la démocratisation de l’enseignement supérieur. Parcoursup, loin de réduire les inégalités sociales, les renforce en opérant une rupture dans l’égalité républicaine entre les candidats à l’enseignement supérieur.

Le Parti socialiste déplore l’organisation de cette grande loterie à l’échelle nationale qui transforme le parcours de l’étudiant en parcours du combattant.

Olivier FAURE
Premier secrétaire du Parti socialiste et Député de la 11ème circonscription de Seine-et-Marne (77)

Jean-Marc GERMAIN
Secrétaire national à l’école, formation tout au long de la vie, culture et éducation populaire

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