Les files d’attente de la faim doivent cesser !

Le Parti socialiste demande au gouvernement d’accélérer et de renforcer les aides pour les plus précaires.

En effet, les premières mesures annoncées par le gouvernement ne suffiront pas. Le plan d’urgence prévoit une aide de 150 euros par famille bénéficiaire du RSA ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), à laquelle s’ajouteront 100 euros par enfant et une aide de 100 euros par enfant pour les familles qui ne bénéficient pas des APL, mais ces aides ne seront versées que le 15 mai.

Dans les quartiers populaires, après un mois de confinement, la précarité est en train de se transformer en grande misère. Les initiatives des associations et des collectivités, de distribution de repas ou d’aliments, se multiplient sur le terrain mais ne suffiront pas à répondre à la demande exponentielle.

Nous ne pouvons tolérer que des enfants ne mangent pas à leur faim, nous ne pouvons tolérer de voir s’allonger les files d’attente des parents à la recherche de quelques aliments.

Le versement des aides annoncées doit être anticipé et effectué dès maintenant. Pourquoi les plus pauvres devraient-ils souffrir d’attendre encore un mois ?

Enfin, ces aides doivent être revues dans leur montant, dans leur cible et dans leur durée. Elles doivent être élargies  notamment aux moins de 25 ans seuls et sans revenu. Le versement de ces aides doit également être pérennisé dans le temps, car la crise sociale ne s’arrêtera pas le 11 mai

Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

Stéphane Troussel, secrétaire national à la Santé et aux Politiques de solidarité

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